Vue des toits parisiens et de la Basilique du Sacrée-CoeurUnsplash
Les couleurs reviennent. L’immobilier parisien renoue avec son niveau d’avant-crise avec une hausse des ventes de 16% entre 2020 et 2021 avec un peu plus de 36.400 ventes selon les notaires du Grand Paris avec une hausse de 11% sur 10 ans. Des volumes en hausse qui s’expliquent par plusieurs éléments. D’une part, les prix immobiliers ont diminué dans la capitale, de 1,6% sur un an, et restent orientés à la baisse “–0,9 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2021, après +0,7 % au troisième trimestre et –0,4 % au deuxième trimestre”, selon le dernier indice des prix immobiliers INSEE-Notaires.
D’autre part, l’aide parentale qui aurait fait son retour post-confinement. “Les économies réalisées pendant les confinements incitent certains parents à faire des donations à leurs enfants en vue de l’acquisition d’un logement”, notent les notaires. En effet, avec un prix moyen qui s’établit à 10.600 euros du mètre carré, la valeur de la pierre parisienne exclu de facto certains profils qui n’auraient pas un apport élevé ou de hauts revenus.
En revanche, il s’agit d’une moyenne et les prix dans certains quartiers restent très élevés, c’est le cas dans le 7e arrondissement où le quartier des Invalides affiche le prix le plus élevé de la capitale (15.470 euros/m²). A l’inverse, dans le 19e le quartier le moins cher est le quartier Amérique avec une moyenne de 8.270 euros/m², en baisse de 9% sur un an.
De plus, dans un contexte inflationniste, la pierre séduit les investisseurs. “Certains investisseurs acceptent des rendements très faibles pour avoir la sécurité d’une localisation parisienne, ou prennent leurs bénéfices en bourse et se repositionnent sur l’immobilier dans la Capitale”, avancent les notaires.
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Ces derniers anticipent une poursuite de la baisse des prix à Paris, “d’après nos indicateurs avancés sur les avant-contrats, on attend un prix au m² de 10.550 euros/m² en avril 2022, ce qui limiterait la baisse annuelle des prix à 0,8%”. Une baisse qui équivaut à 310 euros/m² et une diminution de l’ordre de 2,9% en un an et demi. Une situation exceptionnelle à Paris, qui est l’exception de la hausse généralisée des prix immobiliers portée par les envies d’espace et les acquisitions de maisons.
Le fait que les acquéreurs s’orientent vers d’autres zones (notamment la grande couronne ou les régions) redistribue les cartes. Avec plus de stock disponible, les acquéreurs reprennent la main. Et les biens qui se vendent le mieux, sont les biens zéro défaut ou dotés d’un extérieur.
En location, ne tardez pas à faire appel à la justice si votre logement est plus petit que prévu
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