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La pandémie a simplement modifié les goûts et les priorités des acheteurs dans la capitale. (illustration) (Pixabay / Sadnos)
Outre les bouleversements économiques et sociaux, la pandémie de Covid-19 a changé les mentalités dans certains domaines, à l’instar de l’immobilier de luxe. Une étude réalisée par le site Meilleurs Agents sur le sujet montre à quel point la crise sanitaire a fait évoluer ce marché à Paris, rapporte Le Parisien .
Durant la pandémie, ce sont les Français qui ont alimenté le marché. « Près de 90 % des transactions parisiennes à plus d’un million d’euros ont été réalisées par des Français , indique Thomas Lefebvre, directeur scientifique chez Meilleurs Agents. Avec une situation économique incertaine […], la pierre a plus que jamais cette valeur patrimoniale qui rassure les investisseurs. »
Depuis, les acheteurs américains sont revenus à Paris, « avec des budgets souvent importants » selon le président des agences Sotheby’s Paris Ouest, Franck Silvaire. Avec de deux à huit millions d’euros en poche, ces derniers privilégient les VII, VIIIe et XVIe arrondissements de la capitale.
Avec l’essor du télétravail, les acheteurs accordent désormais une importance particulière aux espaces extérieurs, devenus des pièces à part entière. Mais les investisseurs souhaitent aussi des surfaces spacieuses, privilégiant les grandes pièces ainsi que les biens proches des espaces verts.
Un autre critère essentiel qui s’est dégagé pendant la pandémie de Covid-19 est l’accès à des écoles privées, notamment pour les expatriés. L’Ouest parisien est aujourd’hui très recherché, avec son « combo gagnant d’espace, de verdure et d’écoles de qualité » , souligne le directeur général du groupe Daniel Féau. Dans le même temps, le Nord de la capitale commence aussi à se démarquer grâce à la mixité et à l’ambiance qu’il peut offrir.
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