Le marché des biens immobiliers parisiens de luxe enregistre des volumes de vente inédits. Les délais de vente se raccourcissent et le stock diminue. Mais les prix ne s’emballent pas pour autant.
Comme le marché parisien classique, celui des très beaux appartements parisiens familiaux ou non se porte bien. Très bien même si l’on en juge toutes les enquêtes réalisées par les spécialistes des très beaux biens comme Barnes, Coldwell Banker, Engel & Völkers, Garcin, Sotherby’s International Realty…La toute dernière, menée par le spécialiste parisien Daniel Féau va dans ce sens : en un an, à période comparable sur 5 mois, l’augmentation des ventes est de 32,5 % après une croissance régulière depuis 2013, année « horribilis ».
Paris intègre cette année le top 10 des marchés de résidences principales les plus dynamiques du monde compte tenu de l’évolution des volumes et des délais de vente et de l’afflux nouveau des non-résidents.
La forte hausse des volumes de vente s’accompagne d’une diminution du délai de vente sur tous les segments de ce marché spécifique. Pour les appartements de 4 et 5 pièces, inférieurs à 150 m² situés dans le 16e ou à Boulogne par exemple, le délai de vente moyen est passé de 62 jours à 23 jours sur un an à époque comparable. Sur les biens supérieurs à 250 m², le délai s’allonge. L’accélération des cadences de ventes s’accompagne d’une contraction des stocks de biens à vendre. Chez Féau, le montant des stocks s’élève à 2,7 Mds € au premier trimestre, soit exactement la moitié de son niveau de fin mars 2013 (5 ,4 Mds €) .
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2 M€, le prix moyen d’un bien immobilier de luxe sur Paris
Le dynamisme du marché n’entraine pas une surchauffe des prix. Les prix rattrapent progressivement des valeurs qui avaient chuté de 15 à 30 % entre 2013 et 2015. 
Pour des appartements familiaux ou pour des biens de prestige, les français répondent présents. Pour les appartements vendus entre 2 et 4  M €, 31 % des acquéreurs du groupe Féau sont des non-résidents. Parmi ces acquéreurs, 59 % sont de nationalité française. Un chiffre inédit qui confirme le retour des Français de l’étranger. De Londres notamment pour ceux dont les sociétés s’installent à Paris. Pour les ventes supérieures à 4 M €, la part des acquéreurs non résidents monte à 61 %, souvent des Américains, des Brésiliens, des Italiens…Parmi eux, 42 % sont de nationalité française. Les acquéreurs qui souhaitent vivre à Paris ne semblent pas sensibles à l’Impôt sur la fortune immobilière (IFI). Pour les investisseurs en revanche, l’impact de l’IFI est important et annule tout rendement pour un bien immobilier de luxe situé dans Paris intramuros.
https://www.youtube.com/watch?v=taLeli_qwI4&feature=youtu.be
Charles Marie- Jottras, président du groupe Daniel Féau
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