Les prix parisiens varient selon les quartiers. – Unsplash
Paris n’est plus la locomotive du marché immobilier francilien. Les volumes de ventes ont chuté dans la capitale en raison de la crise sanitaire et de la hausse des prix pour enfin rebondir au troisième trimestre 2021 selon les notaires du Grand Paris.
Avec un prix moyen de moins en moins abordable, la hausse des prix observée dans Paris avant le début de la crise liée au covid-19 s’est, pour l’instant, arrêtée. Dans 6 arrondissements, les prix moyens des transactions ont nettement reculé.
Les baisses les plus importantes concernent :
Dans certains quartiers, les prix diminuent fortement en évolution trimestrielle, notamment à :
Force est de constater que le phénomène de baisse de prix touche de nombreux arrondissements. Cependant, les prix ne vont pas s’effondrer pour autant dans la Ville Lumière, qui reste un placement patrimonial privilégié, notamment par les acquéreurs les plus fortunés pour l’achat d’une résidence secondaire ou d’un investissement locatif. Ces ajustements de prix ne concernent d’ailleurs pas tous les types de biens et sur 5 ans, les prix y ont grimpé de 30%…
Rappelons également que le montant moyen d’une transaction dans la capitale s’élève à 530.444 euros, selon le réseau d’agences Century 21 qui indique que ce montant est en recul de 1% sur 12 mois.
Des disparités apparaissent selon les zones, avec par exemple une augmentation des prix de +3,8% dans le 19e, de +1,9% dans le 7e et de +1,8% dans le 18e avec des prix moyens qui varient de 14.230 euros/m² à 9.410 euros/m² dans ces arrondissements.
Certains quartiers enregistrent également des augmentations remarquables, par exemple :
Ces valeurs démontrent à quel point les prix immobiliers sont disparates d’un quartier à l’autre. D’un côté, les quartiers les plus chers continuent de prendre de la valeur. De l’autre, les prix progressent toujours dans certains quartiers situés dans les arrondissements dont les prix moyens s’établissent encore en dessous de 10.000 euros/m²: Ces derniers pourraient enregistrer de nouvelles hausses de prix. Les notaires du Grand Paris considèrent toutefois que les prix parisiens devraient se stabiliser d’ici janvier 2022, avec un plafond de 10.700 euros/m².
De plus, dès janvier 2022, les conditions d’octroi des banques se durciront, avec l’obligation pour les banques de respecter les mesures du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) sur la durée maximale de crédit, le taux d’endettement et la part de production dérogatoire trimestrielle. Ce qui pourrait freiner certains projets avec à l’horizon une remontée des taux d’intérêts de plus en plus probable.
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