À Paris, après plusieurs années de hausse du prix de l’immobilier, l’heure serait à la stabilisation selon Bruno Aussenac, Gérant d’Arc-en-Ciel Immo, qui constate un marché à l’équilibre.
Nous travaillons sur l’ensemble de la capitale ainsi que dans les villes de la petite couronne parisienne où passe le métro.
Les mois de juillet et août n’ont pas été calmes. Nous avons vendu les biens rentrés avant l’été. Dans l’ensemble, le marché de l’immobilier parisien s’est équilibré entre l’offre et la demande. Concrètement, le stock de biens à vendre n’est pas conséquent mais il n’y a pas non plus un grand nombre d’acquéreurs ni d’investisseurs, en raison, notamment, du DPE, de la hausse des taux et du plafonnement des loyers. Nous sommes sur un marché où il n’y a ni trop d’offres, ni trop de demandes.
En moyenne, le prix du mètre carré à Paris s’élève à 10 877 €.
Effectivement, de nombreux acquéreurs reportent leurs projets. Les premières victimes de cette hausse des taux sont les primo-accédants. Je tiens tout de même à rappeler que si les taux sont à la hausse, ils restent tout de même attractifs. Rien ne nous dit qu’ils ne dépasseront pas les 4 ou 5 % dans un ou deux ans. Mieux vaut donc profiter des taux actuels, d’autant plus que nous n’avons pas l’assurance que cette hausse des taux s’accompagnera d’une baisse des prix.
Un Parisien sur trois (33 %) est propriétaire de son logement.
Les prix de vente n’augmentent plus sur notre secteur. Ils ne chutent pas pour autant, ils s’ajustent. Alors que de nombreux vendeurs fixaient un prix de vente au-dessus des prix du marché, ce n’est plus vraiment le cas actuellement. Ils ont compris que les acquéreurs ne paieraient pas plus cher que le prix réel du bien. Par ailleurs, les délais de vente se sont allongés ces derniers mois. Il faut compter, en moyenne, 3 mois pour vendre un bien.
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