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Vous croyez tout connaître sur les facteurs de positionnement dans les résultats de recherche de Google ? Une étude récente vient remettre les pendules à l’heure en bousculant certaines croyances établies. Décryptage…
Le blog Backlinko spécialisé dans le référencement naturel a récemment analysé 11,8 millions de résultats de recherche Google. Objectif : identifier quels sont les critères SEO remplis par les réponses qui apparaissent en pole position. Certains résultats sont surprenants.
Ainsi, l’étude montre qu’il n’y a pas de corrélation entre le temps de chargement d’une page et les premières positions dans la SERP (pour rappel, « search engine result page » ou page de résultats des moteurs de recherche). Pourtant, il s’agit d’un critère officiel de référencement depuis 2010. Voilà ce qu’on pouvait lire sur le blog de Google cette année :
« Nous vous encourageons à commencer à examiner la vitesse de votre site (…) non seulement pour améliorer votre classement dans les moteurs de recherche, mais aussi pour améliorer l’expérience de chacun sur Internet ».
Une mise à jour de 2018 confirmait la vitesse de chargement des pages comme facteur de référencement naturel, cette fois pour le mobile. Il est d’usage de recommander l’outil PageSpeed Insights de Google pour mesurer ce critère.
Par conséquent, les résultats de l’étude de Backlinko apparaissent comme une véritable surprise.
Toutefois, il convient de nuancer. En fait, ce critère reste valide pour les pages extrêmement lentes. Sur le même blog, une étude de 2017 indique que, en moyenne, une page met 10 secondes à se charger pleinement sur Desktop, et 27 secondes sur mobile.
Or, les pages en tête des SERP appartiennent à une tout autre catégorie sur ce point avec 1,65 seconde de temps de chargement. Il est donc normal que ce critère ne soit pas impactant à ce niveau.
La différence se fait ailleurs.
Elle est notamment à chercher du côté de l’« autorité de domaine ». Ce que l’on appelle le « domain rating » est l’œuvre de la société Ahrefs, spécialisée dans le SEO. C’est une formule permettant de mesurer la force des liens retour obtenue par un site de 0 à 100. Backlinko constate que les premiers résultats de la recherche Google renvoient à des sites ayant un « domain rating » élevé.
Un backlink de qualité est aussi celui qui a une source unique. Autrement dit, plus vous multipliez les liens retour provenant de sites différents, plus vous avez des chances de monter dans la SERP, ce que confirme l’étude de Backlinko.
Mais il n’y a pas que la qualité des liens retour qui compte : la quantité est également de mise. Les pages qui ont le plus de backlinks sont mieux classées que les autres. Par conséquent, il est recommandé de travailler son netlinking pour améliorer son référencement naturel.
Néanmoins, il convient de noter que sur l’ensemble des pages analysées, 95 % n’ont pas de liens entrants.
Autre critère mis à l’épreuve : la qualité du contenu. C’est la pierre angulaire du SEO censée permettre le référencement dit « naturel » des pages de votre site web en créant du trafic et en suscitant des liens retour. C’est elle qui assure votre réputation d’expert dans votre domaine conformément aux critères Google EAT (pour « Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness » soit expertise, autorité et crédibilité en Français).
L’étude de backlinko valorise le contenu exhaustif : c’est celui qui couvre un sujet entier sur une seule page. Là encore, le constat est à relativiser, car pour certains résultats, le lien entre ce critère et la position dans la SERP semble indirect. Il y a une inconnue sur le contenu considéré comme exhaustif : est-ce celui jugé comme tel par l’internaute ou par Google ?
Ce qui est sûr, c’est que pour apparaître dans les dix premiers résultats de la SERP, il faut proposer du contenu long : en moyenne, il fait 1 447 mots.
Autre corrélation décelée par Backlinko : les mots clés tapés par les internautes apparaissent exactement ou presque dans les balises titre des pages figurant dans les premiers résultats de Google.
Pour autant, une balise titre optimisée n’aide pas plus que cela au classement. Il en est de même pour la balise H1.
Par ailleurs, les pages ayant une bonne autorité sont mieux classées que celles ayant une autorité moindre. À noter qu’il ne faut pas confondre ce critère avec l’autorité de domaine qui comprend l’ensemble d’un site internet. En l’occurrence, il s’agit de savoir s’il existe des pages spécifiques qui favorisent le référencement. Si la réponse est positive, le lien reste ténu. Sur l’ensemble des URL étudiées, l’autorité des pages reste similaire.
Par contre, la taille du HTML de la page ne semble pas avoir d’impact sur les résultats de la SERP.
La taille des URL joue-t-elle un rôle dans le positionnement des résultats de recherche ? Oui, si on en croit l’étude de Backlinko. L’URL qui apparait en premier fait 9,2 caractères de moins que celle située en dixième position. En moyenne, les adresses du top 10 font 66 caractères. Backlinko donne les raisons de ce succès :
Les Schema Markup ont été beaucoup mises en avant par la communauté du SEO ces dernières années pour leur rôle dans le référencement naturel. Ces données permettent aux moteurs de recherche de mieux comprendre le contenu des sites web. Par exemple, elles peuvent être utilisées pour indiquer aux assistants vocaux quel passage d’un texte peut être lu à voix haute.
En dépit de ces apports, peu de sites implémentent ces données selon Backlinko. Il n’y a pas de lien entre la présence de données structurées et le classement dans Google.
C’est une autre marotte du monde du SEO : Google utiliserait les signaux d’expérience utilisateur comme le taux de rebond, le taux de clic organique ou le temps passé sur le site comme facteurs de classement.
Cette analyse est en partie validée par Backlinko qui a identifié une forte corrélation entre le temps passé sur le site et les meilleurs classements. En moyenne, il est de 2,5 minutes pour les liens se trouvant sur la première page de résultats de Google.
Cependant, il ne faut pas croire que cette corrélation soit une causalité. En effet, ce temps passé sur le site peut aussi découler de la qualité du contenu qui tient la lectrice et le lecteur en haleine. Or, cette qualité est justement mesurée par Google.
En définitive, l’étude de Backlinko ne remet pas en cause les fondamentaux du référencement naturel que sont le contenu de qualité et les backlinks. Il est donc impératif de les travailler pour figurer en tête de la SERP d’autant plus qu’ils sont susceptibles de favoriser d’autres critères comme le temps passé sur le site, l’autorité d’une page ou la longueur du contenu.
De même, les URL et, dans une moindre mesure, les balises sont des éléments à prendre en compte. Si le temps de chargement n’est pas déterminant pour les premiers résultats de Google, il reste un prérequis pour être visible sur le web. À l’inverse, la taille du HTML et les données structurées ne semblent pas jouer un rôle fondamental dans le SEO d’une page.
Rédacteur Web
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