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Je suis rédacteur web. J’aime le SEO bien saignant. Qui n’a pas déjà vécu l’expérience suivante ? Vous avez lu toutes les méthodes pour vous positionner dans les 3 premiers résultats de Google. Vous écrivez votre article – minimum 1’000 mots ! Peut-être que vous avez même fait appel à un soi-disant rédacteur en SEO…

Résultat : une maigre 2ème place en 3ème page !
Mieux : vous ouvrez un nouveau blog et vous produisez énormément de contenu pour le faire monter dans les recherches Google. Tous les jours, 1h grand minimum.
Résultat : une moyenne de 20 visites par jour après 6 mois de dur labeur !
Vous vous demandez ce que vous faites de faux…
La vérité, c’est que vous ne jouez aucune fausse note. C’est juste que le SEO est mort. Et c’est une excellente nouvelle. Dansons tous ensemble sur sa tombe !
Sauf les consultants en SEO, mais bon, il faut savoir se réinventer. Il faut se dire aussi qu’à force de conseiller de « faire des top dans votre thématique, les top 10 ça marche super bien », cela devenait fatigant.
Dans cet article, on verra pourquoi la mort du SEO est une excellente nouvelle et comment créer du contenu qui vous apporte du trafic qualifié.
Comme un artiste du Club des 27, le SEO s’est suicidé après une carrière aussi jeune que fulgurante. Personne ne s’y attendait et, pire, certains croient encore en son existence !
Toujours difficile de faire le deuil d’un espoir… Celui de pouvoir créer du contenu optimisé pour les moteurs de recherche et obtenir ainsi du trafic gratuit et qualifié. Et le faire en ayant les mêmes chances de succès que les gros médias.
L’illusion de la démocratie…
Vous l’aurez compris, je parle ici de SEO côté rédac’ qui n’est qu’une partie de l’optimisation pour les moteurs de recherche. M’enfin, il représente quand même une grande, grande partie.
D’après le site Search Engine Land, il y a 4 piliers au SEO.
L’angle technique, c’est certes important, mais aujourd’hui, c’est la base de la base pour un nouveau site internet.
Il reste donc le contenu, le plus souvent écrit, qui prend une telle place qu’il finit par déterminer les tendances en matière de SEO.
Donc la création de contenu optimisé pour les moteurs de recherche est presque entièrement égale au SEO.
Quand on sait qu’en 2016, 5% du contenu était lu par 90% des internautes, et que donc le 95% du contenu restant se disputait un maigre 10% d’internautes, on n’ose même pas imaginer les chiffres actuels.
Il y a 2 ans déjà, 50% du contenu était destiné à n’être vu par absolument personne. Optimisé SEO ou pas…
C’est simple : trop de contenu optimisé a tué le contenu optimisé.
Quelques fois, la mort est synonyme de liberté. De renouvellement. D’espoirs d’un monde meilleur. Les Navajos considéraient la mort comme un événement joyeux. Ils la célébraient plutôt que de la subir.
Dans un monde en constant changement, les marketeurs devraient s’inspirer des Navajos…
Un nouveau commencement.
Comme si un poids se détachait de notre pied. Comme si un dictateur laissait enfin un pays se développer. Comme le début des vacances estivales après une longue année de sacrifices.
Rétrospectivement, on s’aperçoit quand même que le monde du SEO était, et l’est d’ailleurs toujours, extrêmement despotique. On l’aime tellement qu’il dirige nos pensées et nos actions.
Le geôlier, son otage, le syndrome de Stockholm… Du déjà-vu…
Il faut créer du contenu, tout le temps, toujours plus, toujours plus long ! Il faut y fourrer un maximum de mots-clés, d’expressions-clés, de phrases-clés.
On fait appel à un rédacteur freelance pour concocter un texte quelconque à partir de ces impératifs qu’on va payer une misère, bien sûr, parce que la qualité du texte, sa capacité à engager le lecteur, à le convertir, on s’en fout.
L’important, c’est d’être premier sur Google ! D’être en pole position. La course, celle qui rapporte des points, est reléguée au second plan. On marche sur la tête !
On a donc d’un côté du contenu fourre-tout et de l’autre des rédacteurs prolétarisés, de moins en moins doués et pas créatifs pour un sou.
Je vous laisse imaginer le résultat…
Un marketing hyper médiocre, des articles qui se ressemblent, des médias sans aucune valeur ajoutée.
Tout ça au nom du SEO ! On laisse tomber l’originalité, la créativité et la nouveauté.
Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis plus qu’heureux de voir cette situation périr ! Ce n’est pas l’idée que je me fais du marketing…
L’attention, on la capte de 2 façons : soit de manière que je qualifierai de continue, soit de façon disruptive.
La 1ère renvoie à la situation où c’est l’internaute qui part à la chasse d’informations sur un sujet. C’est sur quoi se concentre le contenu optimisé pour les moteurs de recherche.
Logiquement, ici, on aura plutôt tendance à aller dans le sens de l’expression recherchée, soit pour monétiser des vues, soit pour profiter de l’attention obtenue et faire entrer le lecteur dans un tunnel de conversion.
La 2ème, on la connaît bien. Mais c’est vrai qu’elle a longtemps eu mauvaise presse. Parce qu’elle est associée au buzz, à la viralité, à la superficialité, à la vue pour la vue.
Sauf qu’on ne s’est pas rendu compte que si on veut juste des pages vues, il n’y a finalement rien de mieux que le SEO.
Et que l’innovation réside dans la disruption. Mot qui a été inventé (ou plutôt « francisé » ) au sein des start-ups et de l’économie de l’innovation, justement.
En fait, on peut faire de l’inbound marketing tout en emmerdant les internautes et de l’outbound marketing en réjouissant le peuple de l’internet !
Rien n’est figé et il est temps de remettre tout ça en question… De tout reprendre depuis le début.
Alors on respire un bon coup… et on y va !
L’un des buts principaux du marketing, c’est encore de maximiser la présence d’un produit ou d’un service ! De le rendre visible auprès de la plus grande audience pertinente possible, le plus rapidement possible.
Et vu le temps qu’il faut pour qu’une page (et encore plus un site entier !) se place avantageusement sur les moteurs de recherche, on peut sereinement affirmer que c’est une stratégie dépassée.
Quelle est la principale caractéristique du net ? Celle de l’immédiateté, due à la participation de l’audience. Contrairement à la télévision ou aux journaux papier, les internautes ont la possibilité de commenter, diffuser et personnaliser une information.
Le secret d’une campagne marketing à succès, ce n’est plus de créer du contenu pour Google, mais pour ces internautes !
Là où Google le capricieux mettra une éternité de temps à partager votre message, pour autant qu’il se décide à le faire, le peuple d’internet peut le faire en quelques heures seulement.
Pour ça, une seule et unique condition : que votre message soit contagieux. Autrement dit, que les internautes aient un quelconque intérêt à partager votre contenu.
Bien sûr, il n’y a pas de recette de la viralité. M’enfin, il y a quand même du contenu qu’on a spontanément envie de partager et du contenu pour lequel on n’a pas envie de perdre une seule minute de sa vie.
Perso, j’ai lancé un produit qui a fait la 1ère page du journal papier le plus lu du pays (et qui m’a rapporté des dizaines de milliers d’€ le 1er jour), j’ai écrit des articles qui ont été vus par plus de 100’000 internautes et du contenu qui a été partagé des dizaines de milliers de fois.
Bien entendu, à côté, j’ai écrit des centaines d’articles qui n’ont été vus que par une poignée de personnes…
Mes campagnes les plus réussies ont toujours impliqué une idée forte, qu’elle soit nouvelle ou dissidente.
Mais cela n’a jamais suffi…
Elles étaient également bien écrites, impliquant des histoires personnelles et transmettant des émotions. Aucune démonstration de style mathématique d’une idée que j’avais mise sur papier n’a jamais été partagée plus de 5x. Et pourtant, Dieu sait que j’avais passé du temps sur ce genre d’articles !
Une idée nouvelle ou dissidente, qui véhicule une émotion et qui est bien racontée… Je dirais que c’est un excellent début.
Bien sûr, il faut aussi connaître tous les intermédiaires entre les internautes visés et le message véhiculé. Les médias locaux, les influenceurs, les blogueurs et même les médias les plus gros.
Souvent, c’est en commençant par être relayé par les plus petits que le message remonte jusqu’aux gros poissons, ceux qui traversent les océans.
Bien connaître le réseau médiatique dans lequel s’insère une idée, c’est la 1ère pierre du marketing du futur.
Finalement, il s’agit bien là d’un tournant en matière de communication.
Par exemple, plutôt que de vous demander comment communiquer sur l’existence de votre nouveau produit, posez-vous la question suivante : quel contenu puis-je créer que les gens voudront partager et qui mentionne mon produit ?
Quelqu’un disait
If it doesn’t spread, it’s dead.
Rédacteur-copywriter-web marketing
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Franchement super article !
Comme souvent, on se rend compte que les gens s’intéressent davantage à la forme qu’au fond.
Sous prétexte que l’article est « provocateur », qu’il adopte un style « différent » et qu’il porte un jugement « tranché », les gens bavent… « putaclic » « ignorant » ???
Je ne partage pas l’ensemble de tes arguments mais, je pense comprendre ce que tu dis (il suffit pour cela d’en avoir envie…) et sur l’idée en L même je suis complètement d’accord !
Il faut écrire des choses interessantes, de manière interessante. Écrire n’importe quoi comme n’importe qui ne sert plus à rien (et depuis quelques années déjà) ! L’intérêt suscité par l’article est là pour démontrer.
Là où je diffère avec toi, c’est que je pense que Google sait tout ça et que cela fait un petit moment qu’il ne suffit plus d’empiler les mots clés pour bien se positionner…
Et puis tant qu’il y aura des moteurs de recherche, il y aura du SEO. Et ça pour le coup, c’est purement mathématique et ça n’a rien d’émotionnel. ?
Merci en tout cas d’apporter une véritable opinion tranchée, de faire réfléchir et de poser le débat. Car finalement c’est bien là l’essentiel !
@u pl@isir??
Bonjour à tous Je commente rarement. Mais pourquoi vouloir toujours tout segmenter, diviser? pour qu’un site fonctionne il faut tout ce dont vous venez de parler c’est une globalité.
Un contenu percutant et qui offre des réponses, c’est vrai, mais certains très bons articles se trouvent au fin fond des SERPS faute d’une bonne optimisation (intelligente), une bonne stratégie seo derrière,. faute d’avoir une bonne stratégie de promotion. Le marketing web est tout aussi indispensable que le seo technique. Bref pour moi c’est un tout indivisible.
Salut Loris,
Dans un premier temps, je lisais l’article avec étonnement. Je voyais des points qui font frémir mes poils de consultant dans le domaine.
Mais… Au fur et à mesure, on peut clairement comprendre que tu sais faire du contenu intéressant, plus que de définir le SEO en lui même. En effet, la notion de contenu original et répondant à des problématiques est un pilier important du SEO.
Au passage, faire le même contenu que celui qui est en première position dans les SERPs n’est pas un contenu de qualité. L’idée est de faire du contenu original sur la sphère francophone, pas sur la sphère mondiale !
Aux vues des réactions des puristes sur ton article, tu as su susciter le débat et c’est là que personnellement, je reconnais le talent ! Bravo pour cette prise de position plutôt controversé qui en a énervé plus d’un dont moi.
Un écrivain américain m’a confié le secret de tous ses articles viraux :
Saigne dès la première phrase. Mets-y toutes tes tripes. Annonce le drame.
Si je ne devais retenir qu’une seule chose du présent article, c’est celui-ci.
?
Bonjour,
J’adore le ton typiquement arrogant et moralisateur de certains. Plutôt que d’entrer dans un débat constructif, ils arrivent avec leurs gros sabots de bourrins pour dispenser le SAVOIR à la manière d’un Eddy Malou.
Bref, je ne suis pas un spécialiste du SEO. Je me débats avec un site e-commerce en essayant de placer des pages dans les meilleurs résultats possibles. Je suis parfois surpris des bons résultats et souvent déçu d’une chute que je suis incapable d’expliquer. J’ai rencontré plusieurs agences SEO qui proposent toutes des diagnostics et des solutions plus ou moins différents. Cela m’a permis de conclure que les spécialistes du SEO n’en connaissent pas beaucoup plus que moi sur le secret le mieux garder au monde : comment Google positionne une page et un site web ?
Ce que je comprends de l’article, et que je partage, c’est que l’optimisation du contenu tel qu’il est pratiqué par le plus grand nombre (des articles au kilomètre) a fini par scier la branche sur laquelle il était assis. Trop de contenu a tué le contenu. Tu peux optimiser tout ce que tu veux d’un article cela ne sert plus à rien même si tu mets 5000 mots dans ton article.
Je publie souvent des articles complets sur des produits que je commercialise. Je prends soin de les publier avant que mes concurrents rentrent les produits dans leur catalogue. Les articles sont toujours optimisés aux petits oignons sans en faire trop. Et malgré cela, en quelques semaines, je me fais passer devant par des sites au contenu daubesque. Pourquoi ? Parce que, je le pense, le comportement des internautes vaut bien plus que n’importe quelle optimisation. Cela ne veut pas dire q’il ne faut pas faire un travail de qualité sur la forme et le fond mais il ne suffit pas d’attirer le chaland, encore faut-il lui en donner pour le temps qu’il vous a consacré. Telle est la logique de Google. Tout le reste ne sert plus à rien.
Ce défaitisme est impressionnant !!
Je suis consultant SEO et jusqu’à présent 100% de mes clients m’ont trouvé grâce à mes articles de blog.
Heureusement que le SEO n’est pas mort.
Cela dit, évidemment, cela prend du temps pour comprendre comment cela fonctionne, faire le tri parmi la masse de désinformation trouvé sur le web à ce sujet, faire ses propres tests et en tirer ses propres conclusions sur ce qui fonctionne vraiment et le reste pour finalement créer des procédures bétons.
Un exemple simple, si j’ai bien lu, vous mentionnez le fait que même en publiant beaucoup d’articles le trafic de votre blog (ou de beaucoup de blogs en général ne décollent pas).
« Publiez beaucoup d’articles pour augmenter le trafic organique » est l’une des plus grosses conneries qu’on entend sur le WEB.
produire du contenu de qualité (c’est à dire capable de solutionner la majorité des problèmes du lecteur ou de répondre à beaucoup d’nterrogations) représente environ 50% du boulot. Les 50% restants consiste à la promouvoir ce contenu auprès de la bonne audience (dont les blogueurs influents et moins influents) qui s’étale sur des semaines avec les stratégies de Netlinking (entres autres optimisations continues).
Publier beaucoup empêche de faire une promotion efficace, de faire de l’email outreach et d’obtenir de bons backlinks pour espérer battre la concurrence et donc drainer du trafic décent et qualifié.
Le résultat c’est que la majorité des blogs accumulent des centaines d’articles sans aucun backlink, résultant en très peu de trafic chacun et une autorité de page faible, incapable de transmettre du bon flux d’autorité vers les autres pages.
… et donc cela dilue l’autorité globale du site et la seule solution pour remédier à ce gâchis et de soit supprimer un tas de pages articles, soit fusionner plusieurs articles en un (de meilleure qualité) puis le promouvoir… pour récolter des backlinks et enfin faire grossir l’autorité et transmette aux autres pages via des liens internes.
Bref, trop de contenu publié résulte en 0 résultat la majorité des cas et d’un ras le bol du SEO.
Tout part d’une Désinformation.
Conclusion, faut creuser pour réussir.
Le SEO n’est pas mort, il a changé et ce n’est pas QUE de l’écriture.
10% écriture et 90% backlinks.
Donne un article de Presse(vrai presse) sur ton article page 3, et tu verras si il ne fait pas un bon.
ajoute 100 liens en 6mois avec de bonnes ancres et tu verras si ton article passe pas en page une.
aujourd’hui 1000mots c’est RIEN
3000mots, une vidéo, une infographie… faut que ton contenu soit meilleure que la page 1
Le SEO c’est lorsque l’on veut que les gens viennent à nous naturellement pour ne pas faire l’effort de les chercher. Pour nous Super Webmaster, nous utilisons le SEO pour d’abord chercher les clients pour qu’ils puissent créer le SEO des sites de nos clients.
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Sylvain LEMBERT
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