Si la tendance à Paris demeure haussière (+ 7,3 % sur 1 an), les prix des logements tendent toutefois à se stabiliser dans certains quartiers. Au global, le prix de l’immobilier parisien joue la carte du statu quo (+ 0 %) sur 3 mois. Et si les prix s’orientent à la hausse dans tous les arrondissements, dans d’autres (le 3e arrondissement, notamment), le prix de l’immobilier n’augmente que faiblement. 
On ne change pas une équipe qui gagne, et au global, force est de constater que Paris a bel et bien gagné en valeur immobilière. Si l’on observe la tendance sur un an, on s’aperçoit que les prix parisiens continuent de fortement augmenter. Ils accusent ainsi un gain annuel de 7,3 %. Pour autant, le marché immobilier parisien semble se stabiliser ces derniers mois, notamment depuis l’été. D’après les chiffres des derniers Baromètres LPI-SeLoger, les prix immobiliers signés, qui avaient connu une augmentation trimestrielle de 2,2 % en août dernier puis de 1,1 % en septembre, marquent le pas en octobre (+ 0 %). Toutes choses étant égales par ailleurs, on peut ainsi dire que l’attractivité retrouvée des villes de province, aussi incontestable soit-elle, n’a donc que peu d’impact sur le marché immobilier dans la capitale, lequel continue de s’orienter à la hausse et de tutoyer les sommets. Jugez plutôt, le prix au m² à Paris atteint désormais 11 367 €.
Avec le recul, on se rend donc bien compte qu’en dépit de l’absence remarquée d’investisseurs étrangers depuis plusieurs mois, la crise sanitaire n’aura pas eu raison du dynamisme du marché immobilier de Paris. Certains acteurs professionnels du marché font toutefois remarquer que dans certains quartiers de la Ville-Lumière, les petites surfaces connaissent un regain d’intérêt au détriment des grands appartements familiaux. Mais c’est sans compter sur le retour progressif de la clientèle étrangère qui se tourne – tout naturellement – vers notre belle capitale pour y investir dans l’immobilier.
Bien qu’ils soient tous dans une phase ascendante, force est de constater que les prix des arrondissements parisiens ne progressent pas tous au même rythme et alors que huit d’entre eux enregistrent un minimum de 9 % de hausse sur 1 an, d’autres progressent plus faiblement, voire même reculaient à fin septembre. Parmi les bons élèves, on retrouve le 11e arrondissement (avenue de la République, boulevard de Belleville, rue Saint-Maur). En effet, le prix au mètre carré dans le 11e arrondissement de Paris enregistre une hausse des plus régulières (+ 8,8 % sur 1 an en août dernier puis + 9,3 % en septembre et enfin + 10,6 % en octobre) pour atteindre 10 933 €, en moyenne. 
D’autres secteurs en revanche, semblent se stabiliser voire même marquent un ralentissement. À l’image, par exemple, du 3e arrondissement où les prix – signés – des logements, après avoir progressé annuellement de 2,4 % en août, puis reculé de 0,6 % en septembre, augmentent de 0,8 % en octobre. Même constat du côté de la rue du Rocher, de la rue du Faubourg-Saint-Honoré ou encore de la rue François 1er. En effet, le prix immobilier dans le 8e arrondissement de Paris qui reculait de 0,8 % sur 1 an en août dernier et de 3,5 % en septembre repart lentement à la hausse (+ 1,4 %) en octobre pour se stabiliser autour de 12 540 €/m².
Si la tendance en termes de prix et d’évolution des prix varie (parfois considérablement !) d’un arrondissement à l’autre tout en restant – globalement – haussière, elle est particulièrement ascendante dans certains secteurs de la capitale. C’est le cas, une fois encore, du 4e arrondissement. Jugez plutôt, le prix au mètre carré dans le 4e arrondissement de Paris qui accusait 14,7 % de hausse en septembre augmente de 16,8 % en octobre pour atteindre 14 134 € en octobre, affichant ainsi la plus forte progression sur la période que nous avons étudié. Il peut être utile de préciser que le 4e arrondissement, qui s’étend de la place de la Bastille jusqu’à Beaubourg, et de la rue Rambuteau à l’île de la Cité, abrite des lieux hautement emblématiques de la capitale comme la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’Hôtel de Ville, la Tour Saint-Jacques, le quartier Beaubourg et son célèbre Centre Pompidou, l’indétrônable quartier du Marais, ainsi que des rues charmantes comme la rue des Archives, la rue des Rosiers, la place des Vosges ou encore le quartier de l’Arsenal.
Parmi les arrondissements où les plus fortes hausses de prix ont été constatées en octobre, on retrouve également le 2e arrondissement (11 832 € du m² / + 9,8 % sur 1 an),  le 5e arrondissement (13 480 € du m² / + 14,1 % sur 1 an),  le 6e arrondissement (14 516 € du m² / + 11,5 % sur 1 an),  le 15e arrondissement (11 372 € du m² / + 9,6 % sur 1 an) et le 19e arrondissement (9 317 € du m² / + 12,7 % sur 1 an),
Source : Baromètre LPI-SeLoger – octobre 2021 
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