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La Bourse de Paris baissait fortement de 1,72% vendredi, tirée vers le bas par le secteur du luxe et la montée des taux d’intérêt, déjà très hauts, pesant sur les perspectives macroéconomiques. L’indice vedette CAC 40 reculait de 104,34 points à 5.982,05 points vers 10H30 (08H30 GMT). Jeudi, il avait rebondi de 0,76%. Jeudi, la Bourse de New York a terminé en baisse, asphyxiée par la hausse des taux obligataires, qui ont enregistré de nouveaux sommets depuis la crise financière de 2008.
Sur la dette française, le taux d’intérêt à 10 ans s’établissait à 3,03% vers 10H25 (08H25 GMT), un niveau plus vu depuis 2012. Face à une inflation élevée et persistante, de nouvelles hausses des taux des banques centrales sont attendues afin de restreindre les conditions monétaires, ce qui permettrait de brider la demande et de ralentir une économie en surchauffe. «La Réserve Fédérale américaine (Fed) ne va pas changer son fusil d’épaule de sitôt (malgré les craintes de ralentissement économique exprimées dans le Livre Beige publié mercredi soir)», prévient Christopher Dembik, directeur de la recherche macroéconomie chez Saxo Bank. En Europe, «l’inflation via l’énergie reste toujours un casse-tête du point de vue de la politique monétaire», estime l’analyste, qui s’attend «à ce que la Banque Centrale Européenne augmente son taux directeur de 75 points de base la semaine prochaine et annonce d’autres hausses à venir». Les dirigeants de l’Union européenne sont tombés d’accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une «feuille de route» visant à mettre en place dans les prochaines semaines des mesures destinées à endiguer la flambée des prix de l’énergie.
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L’action du géant des cosmétiques L’Oréal perdait 4,16% à 315,50 euros, les investisseurs s’inquiétant de la dynamique de la division luxe du groupe au troisième trimestre, malgré une croissance de son chiffre d’affaires supérieure aux attentes. Kering (-4,50% à 448,35 euros) aussi était pénalisé après la présentation de ses résultats trimestriels. Le groupe de luxe a annoncé avoir réalisé plus de 5 milliards d’euros de ventes au troisième trimestre, en hausse de 23% comparé à la même période en 2021. Cependant «Gucci continue à freiner la performance de l’ensemble» selon les analystes d’Oddo BHF. LVMH perdait 1,42% à 625 euros et Hermès 2,34% à 1.294 euros.
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La Réserve fédérale américaine a rehaussé mercredi son taux à une fourchette allant de 4,50% à 4,75%, au plus haut depuis 15 ans.
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Le luxe pèse sur la Bourse de Paris
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