L’inflation s’est poursuivie, à 10% sur un an, soit le double de l’an passé. «Mais elle ralentit depuis septembre, à + 2 ou + 3%», assure Gilles Houdayer, de Zola Immobilier. Si les étages élevés des immeubles haussmanniens devraient continuer à s’apprécier, les premiers et deuxièmes étages nécessitant des travaux subissent des négociations. Tandis que les biens avec défaut, en rez-de-chaussée sur rue, sombres ou mal agencés, peinent à se vendre.
Le sud de l’arrondissement poursuit son rattrapage, du moins pour les surfaces avec un parking et un extérieur, même petit. Pour les autres, les prix restent contenus sous les 10.000 euros le mètre carré. Tel, rue Desnouettes, ce deux-pièces en bon état de 56 mètres carrés, sans prestation notable, dans un immeuble de 1968, cédé à 499.000 euros (8.910 euros le mètre carré). Un tarif accessible dans le nord de l’arrondissement, à la condition de vivre dans une tour des années 1970, près de Beaugrenelle. Rue Gaston-de-Caillavet, ce 109 mètres carrés à rafraîchir, à la vue panoramique depuis le trentième étage, mais aux charges rédhibitoires, a coûté 900.000 euros (8.255 euros le mètre carré).
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Pour une plus-value, plutôt que Balard, mieux vaut prospecter Félix-Faure. «Les prix y ont grimpé moins vite qu’ailleurs», rappelle Jean-François Milin, d’Orpi Agence Félix Faure. Et la très réputée école bilingue Jeannine-Manuel, toute proche, constitue un facteur de soutien à la cote. Vers la rue Lecourbe, au sud de Convention, de nouveaux logements sont construits dans les ateliers Vaugirard de la RATP, ce qui promet aussi de revaloriser le quartier.
Enfin, les adresses les plus bourgeoises, vers Ecole-Militaire et le Champ-de-Mars, continuent à se vendre aux tarifs du VIIe. «L’ensemble de ces secteurs s’est apprécié de 35% en seulement quatre ans», résume Elisabeth Garbarini, de Vaneau Sèvres-Lecourbe. Les primo-accédants d’une trentaine d’années y prospectent, avec un budget de 450.000 à 500.000euros. Quant à l’avenue de Suffren, elle nécessite de solides moyens. Comme pour ce trois-pièces de 79mètres carrés, au septième étage d’un immeuble de standing du début du XXesiècle, avec ascenseur et balcon filant, qui s’est vendu 1,24 million d’euros (15.695 euros le mètre carré).
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Les professionnels qui ont participé à notre enquête : Vaneau Sèvres-Lecourbe, Orpi Agence Félix Faure, Agence Zola immobilier, Junot, District, De Ferla.
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