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Paris a encore la cote mais tous les quartiers ne sont pas logés à la même enseigne. Les baisses peuvent dépasser les 5%. Futurs acheteurs, suivez le guide.
Par Guillaume Errard
Mis à jour le
Publié le
«C’est le moment d’acheter à Paris!». On ironise souvent sur cette formule qu’on entend chaque année dans la bouche des experts immobiliers. Mais, depuis un an, le vent est favorable pour les acheteurs. Les prix ont reculé dans la capitale de 1,3% ces 12 derniers mois, selon Meilleurs Agents, et les taux de crédit sont toujours aussi bas. «La pression immobilière se relâche, constate le spécialiste de l’estimation immobilière. On ne compte plus que 8% d’acheteurs de plus que de vendeurs». Les acquéreurs prennent leur temps car il y a plus d’offres sur le marché. Du coup, les délais de vente augmentent, autour de 2 mois et les prix baissent parfois fortement.
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C’est le cas dans le Sud Ouest parisien. Le 15e connaît une baisse des demandes. Trois des quatre quartiers souffrent: les prix ont baissé entre 2% et 3% en un an du côté de Necker, Grenelle et Saint-Lambert, selon la carte interactive des notaires de Paris. Un marché à deux vitesses se dessine: les biens sans défaut partent vite et ceux présentant des inconvénients (rez-de-chaussée, étage élevé sans ascenseur) se vendent plus difficilement. Même punition dans le 16e. Les prix ont chuté de plus de 2% à Auteuil en un an et même de près de 5% plus au nord du côté de Chaillot.
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À l’opposé, le Sud-Est n’est pas épargné, notamment le 12e qui enregistre des résultats très contrastés et étonnants. Malgré la proximité du bois, les prix ont chuté de près de 4% en un an du côté de Bel Air. À l’inverse, Bercy, plus connu pour abriter le ministère de l’Économie que pour ses espaces verts, a cartonné: +11,8%!
Toujours au sud, le 14e attire moins. Montsouris, en dépit de son fameux parc, a vu ses prix baisser de 2,5% en un an. Idem dans le quartier d’à côté, Petit Montrouge avec un recul de 4,4%. Là aussi la demande est moins forte et les délais s’allongent.
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Il n’y a pas que le sud qui souffre. Les sanctions sont encore plus violentes dans le 17e, à Ternes, mais aussi au centre de Paris, dans le 3e, à Saint-Avoye et à Enfants-Rouges (au nord de l’arrondissement), dans le 4e et même dans le 7e, près de l’École Militaire. Les décotes avoisinent voire dépassent les -6% (!) en un an. Le marché est devenu plus sélectif et les acheteurs, plus raisonnables, n’hésitent pas à visiter plusieurs appartements. Les quartiers, prisés par les familles, pour leurs grands appartements, souffrent.
Et pendant ce temps-là, le 19e, très accessible et proche de la banlieue de plus en plus prisée par les ménages, cartonne. Fait rarissime: les prix de ses 4 quartiers grimpent, de 3% à 8%. C’est le cas aussi du 5e, plus cher. Les hausses sont donc plus limitées: entre +0,7% et +3,3%. Idem pour le 9e, pourtant l’un des secteurs les plus minéraux, que Le Figaro vous a récemment fait visiter: les prix ont grimpé de 1% à Faubourg du Roule et à Rochechouart et de 5,4% à Saint-Georges.
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WHITE BALL
Faut avouer que le Paris taudis d’Hidalgo, ben ça vend pas du rêve…
Hubert de la Quatrerie
Les acheteurs ouvrent enfin les yeux ?
Cette ville est surfaite….aucun intérêt. !
leréaliste
Tous le monde est d’accord pour constater que pour la majorité des actifs il y a une bulle longue, historiquement longue du fait que les banques centrales nourrissent de cash depuis la crise de 2008 les marchés divers et variés en pérennisant l’action de la planche à billet…