Si je remarque un phénomène assez courant, c’est bien celui des déçu(e)s du SEO. Ces personnes sont souvent des débutant(e) qui font preuve d’un vrai grand enthousiasme à l’idée d’appliquer de nombreux conseils. Ce qui est parfaitement louable comme souhaitable. Agir tôt sur un site web pour en matière de SEO, sera toujours mieux que d’attendre des mois avant de s’y mettre. Cependant, agir tôt sur un site web concernant le référencement naturel, suffira rarement à en faire décoller le trafic émanant des moteurs de recherches en seulement deux à trois semaines. Tout comme le fait d’exploiter seulement un ou deux axes du référencement naturel, avec par exemple la publication d’articles très longs postés régulièrement, ne suffira pas à placer ces contenus en première position dans les résultats de recherches…
En effet, la réalité terrain qui se joue en off, en coulisse, est généralement différente des attentes chez diverses personnes qui débutent. Il y a souvent un vrai fossé entre les attentes et les résultats.
Pourquoi une telle différence entre attentes et résultats concrets qui des personnes débutantes ? Pourquoi est-il pertinent de mettre à plat ce qui est important, sans uniquement se focaliser sur les liens entrants, les balises ou encore sur les Mots-clé ?
En effet, il est parfois utile de rappeler que le SEO ne se résume pas à l’application de seulement quelques actions isolées. Sans quoi le risque est de s’épuiser à la tâche en ne voyant que peu d’effets suite aux efforts effectués.
Depuis plusieurs années déjà, une vraie vulgarisation du référencement naturel est née sur le web. De nombreux professionnels de cet univers comme diverses équipes chez Google proposent du contenu ayant vocation à rendre le plus accessible possible le référencement naturel au public qui s’y intéresse. Du blogueur débutant au futur propriétaire d’un site web de commerce en ligne. Ce qui est génial, évidemment ! Qui se plaindrait du fait de pouvoir trouver de quoi apprendre gratuitement sur internet ?
Cependant, il se trouve que parmi les vulgarisations disponibles sur la toile, certaines sont parfois formulées de façons qui peuvent laisser comprendre que si toutes les actions citées dans un tutoriel sont appliquées, alors les résultats seront garantis et rapides. Dans d’autres cas, il n’est tout simplement pas précisé que le référencement naturel n’est pas une science parfaite. Qu’il est fréquent que les résultats de ces actions si appliquées, mettront du temps avant d’être effectifs et concrètement visibles. C’est à dire avec des visites à la clé. Un trafic réel et plus ou moins stable. Et que les positions dans les résultats de recherches ne seront pas forcément les premières.
Car s’il est une discipline aux résultats aléatoires, c’est bien le SEO ! Même si certaines actions lorsqu’elles sont bien appliquées, portent heureusement plutôt bien leurs fruits 😉
Pour finir, parfois c’est aussi une question d’interprétation. Parcourir un article tutoriel pour améliorer le SEO d’un site web et mettre des actions en place peut parfois laisser penser que ça aura forcément des effets. Rapides et très nets.
Or, si c’était aussi simple, ça se saurait 🙂
Les déceptions se placent souvent sur le temps qu’un site web pourra mettre pour être d’abord pour être détecté et indexé par Google puis pour ensuite être « bien référencé » sur un moteur de recherche comme Google (qui demeure aujourd’hui le leader incontesté). Il est courant de penser chez des débutant(e)s en référencement naturel, que si les actions les plus recommandées sont appliquées vite et tôt, alors la sauce SEO prendra forcément très vite aussi. Comme si le temps était un ennemi plutôt qu’un ami. Un peu comme s’il s’agissait d’un sprint.
Or, la réalité constatée par des personnes qui ont un peu de bouteille, c’est à dire un peu plus d’expérience en la matière, est que le temps est plutôt un ami que l’inverse. Car si toutefois, une sizaine d’articles publiés peuvent déjà apparaître sur Google en quelques heures ou quelques jours, cela ne garantira pas leur position sur la première page des résultats de recherche. Ni que le trafic relatif à ces articles indexés rapidement sera un fort trafic.
Il est d’ailleurs estimé qu’il faut compter plusieurs mois avant de constater d’éventuels premiers pics de trafic émanant des moteurs de recherches. Sachant qu’on parlera de pic de trafic surtout si les objectifs fixés en matière de trafic sont atteignables et donc atteints.
Il était courant de lire fut une époque, qu’en publiant beaucoup de contenu sur un site web, on augmentait les chances que le site web soit bien ou mieux référencé. Or avoir beaucoup de contenu, admettons 500 articles, ne suffit pas à avoir beaucoup de trafic ni que le site web sera bien référencé.
Certains blogs et sites web disposent de plusieurs centaines d’articles et ne reçoivent pourtant pas plus de 300 visites uniques par jour. Cela pourra dépendra de divers critères, comme de la qualité du contenu, de la régularité de publication de nouveaux contenus. De la mise à jour régulière des anciens contenus. Et sans surprise, de l’optimisation de ces contenus en matière de SEO 🙂 !
Google aime le contenu de qualité. Alors du contenu long comme aujourd’hui de l’intelligence artificielle peut en créer de manière automatisée, non ça ne suffit pas à bien référencer du contenu. Sinon ça se saurait et tout le monde aurait des articles de 1500 mots minimum publiés plusieurs fois par semaine. Parce que beaucoup vous le diront. Broder sur des centaines de lignes, une fois qu’on a pris le coup, ça peut aller très vite. Mais cumuler des adverbes dans des phrases n’a jamais suffi à permettre le bon référencement avec une bonne position, d’un contenu.
Là encore, il s’agit d’un axe d’amélioration en termes de SEO. Mais qui doit être associé à d’autres axes d’optimisations d’un contenu.
En cas de doute sur de tels critères qui permettraient de bien référencer du contenu, il suffit d’aller parcourir la doc publiée chez Google itself. Le topo est simple. Il faut proposer de la qualité. De l’informatif pur. De l’utile qui inspire confiance. Alors si il n’y a rien de concret dans un contenu. Pas de réelle info de fond, la longueur n’influera pas sur le SEO d’un article. Autant faire court et clair ! Sachant que toujours dans la doc Google, il est clairement indiqué que publier pour les moteurs de recherches n’est pas souhaitable. Il faut d’abord créer en pensant aux internautes et à ce qu’ils recherchent. En sommes, à comment les informer bien. Pas à comment leur faire bouquiner des lignes et des lignes pour finalement donner un bout de réponse.
En bref, il y a des axes SEO qu’il faut parfois remettre à plat. Histoire de ne pas s’épuiser à pratiquer des choses qui n’auront finalement peu ou pas d’effets sur le trafic organique d’un site web ou blog.
Il convient donc afin d’éviter de faire face à des déconvenues, de démystifier quelques clichés et idées reçues sur le SEO :
Il existe d’ailleurs bien d’autres choses du même acabit qui restent pourtant dans beaucoup de tête, comme si c’était gravé dans le marbre. Pourtant, les rudiments du SEO sont souvent bien plus basiques. Ne serait-ce par exemple que pour l’usage des titres et sous-titres au sein d’un article. Cette vidéo courte est relativement claire sur la question :
Parmi les déceptions courantes en matières d’effets de l’optimisation SEO, il est fréquent de constater que ces déceptions sont relatives à des pratiques partielles de préconisations. Pourtant, une optimisation SEO d’un site web se doit d’être globale.
Elle n’impliquera pas que l’optimisation du site web lui-même mais devra pas exemple impliquer des actions en dehors du site. Avec idéalement la création de backlinks et une présence sur des entités tierces relatives à sa thématique.
La stratégie ne devra idéalement pas que porter sur la forme du contenu mais aussi sur le fond. Comme il conviendra d’adapter le plus possible le site web pour une expérience utilisateur la plus fluide possible et répondre aux critères basiques du genre (affichage optimal quelle que soit la taille de l’écran de l’internaute, affichage rapide des pages, texte suffisamment grand pour être lisible…).
En somme, il ne faut souvent pas s’arrêter à des listes de conseils données à la volée et prendre le temps d’observer une approche plus globale. Même s’il peut évidemment y avoir dans quelques cas une priorisation dans les différentes actions d’optimisation SEO.
N’oublions pas que dans le cas de sites web pour lesquels le SEO est avancé comme étant crucial, il convient de penser à le faire entrer dans une stratégie globale. Le SEO seul même si bien appliqué doit souvent être allié à d’autres axes de communication et promotion, avec du SEA entre autres. Mais aussi de la promotion sur le terrain physique ou encore avec une réelle implication sur les réseaux sociaux.
C’est bien connu, même si on a parfois tendance à l’oublier quand on est focus sur un élément de sa stratégie. Il vaut mieux ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
Heureuse maman d’un petit garçon né en 2018, je tiens aujourd’hui cinq blogs. Après 17 années passées dans une grande entreprise de téléphonie, je travaille désormais en tant que webmaster à mon compte (via ma micro-entreprise créée en 2015).
Qu’est ce que le SEO peut être chronophage et ingrat, des dizaines d’heures de boulot et on ne sait même pas si ça va payer ^^. Je pense qu’il ne faut pas tout miser dessus et diversifier ses leviers marketings, très important
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